La grosse dirty parfois appelée les thugs de altis est une appellation d'ensemble pour désigner la totalité des acteurs qui prirent part à l'exportation d'héroïne depuis l'est d'Altis. Malgré les idées reçues, il s'agissait non pas d'une seule et même organisation mais d'une multitude de réseaux et d'équipes implantés pour la plupart à Athira et Kavala, ainsi que dans des villes moins en avant comme Pyrgos ou Sofia. Importée à Québec depuis l'Orient (Turquie, Indochine, Syrie), la morphine-base était ensuite transformée en héroïne dans des laboratoires installés pour la plupart dans le sud de Altis pour finalement prendre la route vers les dealers. Les trafiquants LGD étaient à cette époque les principaux fournisseurs des organisations criminelles altissienne et le crime organisé rebelle jouait un rôle central.
Ce système avait été imaginé par les gangsters altisse Sean Whalen, Jean-francois Monette, Simon Desjardin et Olyvier Michaud dans les années 1930 à une échelle assez restreinte. Avant que le marché n'explose dans les années 1950 et 1960, sous le règne d'époque de Logan Langlois, où l'ensemble des réseaux de la grosse dirty envoyait en moyenne 270 kg d'héroïne mensuels aux États-Unis. En 1970, le trafic de la grosse dirty était estimé entre 40 et 44 tonnes par an, soit 90 % de la consommation d'héroïne altisienne.